Les spécificités du trot monté
A la différence du trot attelé, le trot monté impose au jockey de chevaucher directement sa monture sur une selle. Il existe deux types de positions possibles pour le cavalier, à savoir : la monte traditionnelle qui consiste à prendre la posture habituelle, le dos perpendiculaire au cheval et la monte en avant qui est plus difficile, le jockey devant pratiquement faire corps avec sa monture. Il est placé le plus près possible de la tête du cheval et se retrouve presque couché sur l’animal. Etant donné le poids du jockey sur le dos du cheval, il est plus dur pour la monture de trotter, ce qui n’est pas le cas pour les chevaux attachés à un sulky (trot attelé). Du coup, sur une même distance, les chevaux attelés devancent toujours ceux qui sont montés directement. Dans cette discipline, tout cheval qui se met à galoper durant la course est immédiatement éliminé.
Les évolutions techniques du trot monté
Cette discipline hippique est celle qui a connu le plus de changements, particulièrement au niveau de la technique de monte. C’est justement ce passage à la position en avant qui a révolutionné ce sport avec une augmentation remarquable des performances, quoique toujours en retrait face au trot attelé. C’est un jockey belge, Philippe Masschaele qui a été le précurseur de cette technique très efficace. Ce mode de monte est devenu si célèbre qu’on a créé un prix pour le meilleur jockey de cette catégorie, l’Etrier d’or.