Bonjour la communauté!
Sur chaque réunion, une équipe vétérinaire composée de sept à dix personnes est habilitée à intervenir. En dehors de sa traditionnelle activité de soins, elle remplit un rôle clé, plus méconnu, de contrôle de la régularité des compétitions. Pour les parieurs, c'est la garantie de courses disputées à la régulière.
Le contrôle de l'identité
Dans le quartier des chevaux, un poste dit de "contrôle de signalement" est tenu en permanence par un membre de l'équipe.
A l'aide d'un livret signalétique, qui recense toutes les caractéristiques physionomiques et morphologiques d'un concurrent, il s'assure que le cheval qui lui est présenté est bien celui engagé dans la course.
Un deuxième contrôle électronique, grâce à la puce implantée dans l'encolure du cheval, permet de sécuriser la procédure.
Par ailleurs, le contrôle de l'identité de tous les chevaux inédits (participants pour la première fois à la course) et étrangers (plus quelques cas particuliers sur demande des commissaires) est effectué en personne par un vétérinaire diplômé.
En cas de doute, une situation extrêmement rare au regard du dispositif, le cheval est, par précaution, interdit au départ. Un contrôle de filiation, avec prélèvement de sang et comparatif ADN, permettra de trancher son cas a posteriori.
Enfin, il faut noter que tous les chevaux à allocations sont de nouveau contrôlés après la course.
Le contrôle du ferrage
Chaque parieur le sait: le déferrage d'un cheval, au trop notamment, est un élément important à prendre en compte dans son pronostic.
L'entraîneur doit indiquer le ferrage de son cheval au moment de l'engagement de celui-ci sur une course.
Face aux nombreux paramètres techniques de la question, les commissaires de course sollicitent régulièrement l'avis du maréchal-ferrant afin de vérifier la conformité de la ferrure telle qu'annoncée par l'entraîneur.
Un cheval avec des fers collées est ainsi considéré comme ferré alors qu'un concurrent qui porte des résines est, lui, estimé défferé.
Par ailleurs, à l'inverse des compétitions britanniques, par exemple, aucun crampon n'est autorisé sur les courses françaises. A cet égard, le maréchal-ferrant vérifie également que les têtes de clous ne dépassent pas du fer, auquel cas le ferrage est jugé illicite.
Le contrôle antidopage
Les vétérinaires en titre sont les seules personnes de l'organisation habilitées à intervenir lors des prélèvements. Ils recueillent tout d'abord l'urine des chevaux à allocations lors de la course.
Cette étape peut durer jusqu'à une heure, le temps que le coureur se détende suffisamment pour remplir ses obligations.
Seuls 5 à 10% des chevaux ne peuvent pas satisfaire cette exigence dans un délai raisonnable. Un prélèvement sanguin, qui à l'avantage de se passer du bon voulopir des champions, permet de remédier à cet inconvénient.
La mission de soins
Avant la course, l'équipe verifie la validité des vaccins, communique un diagnostic aux entraîneurs et aux commissaires en cas de doute sur la possibilité de la participation du coureur de sispense des soins de confort qui permettront au cheval de défendre toutes ses cahnces. Après la course, la plupart des interventions sont bénignes(sur des plaies cutannées en priorité).
Des équipements d'intervention d'urgence sont néanmoins disponibles (attelles et dispositifs de contention des membres): Conjugués aux progrès de la chirurgie équine depuis une vingtaine d'année, ils ont souvent permis d'éviter le pire.
Alors saviez-vous tout ça ? A quoi ne vous attendiez-vous pas ? Qu'en pensez-vous ?
Bonne journée à tous