"Enino du Pommereux (15) a des échéances importantes en décembre, dont un groupe II. Je tiens à le voir prêt pour cet objectif. Il doit faire sa rentrée ici. Avec le n° 15, cela s'annonce compliqué. Je ne tiens pas à ce qu'il ait une course dure. Il risque de manquer de rythme."
En lisant ces propos cela ne donne pas envie de le jouer. Il est arrivé 4e du quinté du jour.
Quant au 9 arrivé 5e, l'entraîneur disait ne pas vouloir lui faire du mal car son objectif est le Critérium Continental en décembre.
Quand on se fie uniquement à la musique d'un cheval on a tendance à vouloir le jouer, mais un entraîneur peut rapidement nous refroidir. Il arrive, souvent au trot, de lire qu'il faut simplement le regarder courir, qu'il gardera ses fers et/ou qu'il ne lui sera pas demandé d'efforts. Pourquoi dans ce cas présenter ce cheval dans un quinté ? Un parieur qui ne lit pas les interviews n'aura jamais l'info et jouera le cheval sur ses performances, persuadé que s'il est présenté c'est qu'il défendra ses chances et donc l'argent des parieurs.
Il m'est arrivé au galop de lire d'un cheval, d'après son entraîneur, qu'il n'aimait pas le terrain lourd, que ce serait donc difficile pour lui. En lisant ses perfs passées, en remontant à 2 ou 3 ans, j'avais pu constater qu'il s'était déjà bien débrouillé dans le lourd. Le cheval a fait l'arrivée.
Je suivais l'avis des entraîneurs surtout au trot pour repérer dans le quinté les chevaux pour lesquels les entraîneurs conseillaient de faire l'impasse, mais plus ça va et plus je me dis que ces avis peuvent perturber plus qu'aider. J'en viens même à me dire que c'est finalement André Fabre qui a raison. En ne parlant pas, il n'induit pas les parieurs en erreur, et n'a pas besoin de s'excuser s'il s'est trompé, volontairement ou involontairement.
Et vous, suivez-vous l'avis des entraîneurs pour faire vos jeux ?