Bonjour
J'ai examiné d'un peu plus près le cas de Crazy Horse : le cheval ne remplit pas les conditions énoncées dans les paragraphes 1 et 2 de l'Article 8. En cas de conditions remplies, 100 saillies annuelles sont octroyées à l'étalon.
Par contre, de par ses performances des 28 décembre 2015 (4ème en 1'15"2), 21 mai 2016 (2ème en 1'14"7),3 juillet 2016 (4ème en 1'15"2), 20 novembre 2016 (1er en 1'14"2), 18 décembre 2016 (5ème en 1'15"4), 17 juillet 2017 (2ème en 1'14"4), 20 août 2018 (2ème en 1'13"4) et 16 mai 2019 (3ème en 1'13"3) et, de surcroît, du fait d'un montant de sommes gagnées (286840 euros) supérieur au seuil demandé pour un 7 ans (280000), Crazy Horse était, tout à fait, en droit de se présenter devant la Commission d'Approbation. Si on se tenait aux seuls résultats obtenus en compétition, ce serait clair,net et précis. Je ne m'explique pas, non plus,comment un cheval qui obtient de bons résultats dans des épreuves de haut niveau, peut être "réformé" pour la reproduction. Son "handicap", s'il est vraiment handicapé, devrait l'empêcher d'afficher un tel palmarès.
"Le jugement des hommes est loin d'être parfait, il n'est d'ailleurs que partial" ( Ferdinand Lop)
Si Crazy Horse avait obtenu un avis favorable de la Commission, il aurait pu prétendre à 60 saillies annuelles (Article 9)
Concernant le côté extra-sportif, les propos blessants, voire insultants, d'où qu'ils proviennent, qui ont circulé sont navrants et inacceptables. Tout le monde y gagnerait à dialoguer dans un climat de respect d'autrui et de compréhension.