Maintenant, il faut bien prendre garde à ne pas blesser le cheval. Je vous le disais plus haut, tous les trotteurs n’ont pas la même sensibilité au bout du pied. L’entraîneur doit donc alterner les courses où le cheval sera déferré, et celles où il ne le sera pas. Et c’est là que, pour le turfiste, la stratégie intervient. Car il est évident que si le cheval court plus vite sans ses fers, l’entraîneur fera en sorte qu’il puisse être déferré pour les rendez-vous visés. Ce qui est particulièrement intéressant pour le turfiste c’est la course où le cheval est déferré juste après une course où il ne l’a pas été. Car cela signifie que la course précédente a servi de préparation à un engagement visé.
Le top du top, c’est lorsque le cheval est déferré pour la première fois de sa carrière, en particulier lorsqu’il est un peu âgé. Car là, cela signifie qu’il peut améliorer toutes ses performances passées, et éventuellement se transcender. L’exemple le plus célèbre est celui de Quif de Villeneuve, trotteur honnête sans plus tout au long de sa carrière et se mettant d’un coup à remporter le Grand National du Trot 2011 et dans la foulée du prix du Cornulier 2012 parce que son nouvel entraîneur s’est décidé à le déferrer ce qui n’avait jamais été tenté avant.
Ensuite, il existe aussi des subtilités. Exemple, un trotteur a déjà pas mal couru, ferré ou déferré. Mais arrive une course où, pour la première fois, il n’est déferré que des antérieurs. Alors qu’il a déjà été déferré des quatre pieds. Attention chers amis parieurs, car cela signifie que l’entraîneur tente quelque chose de nouveau avec le cheval en question, avec donc l’espoir d’une réussit
Voilà, cette fois j’espère avoir été beaucoup plus complet que j’ai pu l’être auparavant sur le sujet des chevaux déferrés. Bons jeux !