Bonjour AzzTurf, bonjour à tous,
Comparée à celle des trotteurs, la carrière des galopeurs est éphémère. Il n'est pas possible de s'attacher à un cheval de plat ou d'obstacles sur du long terme. Il n'empêche que les émotions que m'ont procurées certains galopeurs étaient très fortes. A commencer par Waldmeister qui m'a permis de toucher mon premier tiercé pour la première fois que je jouais (la fameuse "chance du débutant") même si j'étais mineur, l'invincible Reliance (jusqu'au 3 Octobre 65). Tout comme Zorbec, j'étais aux anges avec l'Arc 1970. Ce jour là, ce n'est pas Sassafras (qui n'était pas un crack mais un cheval très dur à la lutte) qui a battu l'invaincu Nijinsky mais Yves Saint Martin qui a terrassé un Lester Piggott trop sûr de lui. J'ai adoré Bering et, plus récemment, Trêve.
Qui dit émotion, dit aussi moments douloureux. J'ai été ébranlé par la mort du super-champion Santo Pietro pour son premier parcours en steeple (à Enghien) que j'avais apprise, le soir même, par Ben (encore un fameux nom de la presse hippique) sur les ondes d'Europe 1, il me semble...