Mon ami Olivier a lourdement chuté lors de cette 5ème étape.
Je détaillerai mon article un peu plus loin mais je sais qu’il peut être critiquable de relater ces faits. Certains diront qu’il eut été mieux de ne rien écrire, d’autres penseront que cela reste un fait de course qui doit être présenté comme un autre fait.
J’ai pris le parti d’écrire quelques mots sur cet évènement puisque j’assurais le suivi « journalistique » mais sachez que ce fut très très difficile de coucher quelques mots.
Avant de commencer mon récit, voici les résultats de la veille :
Et le résumé de la 4ème étape :
https://www.facebook.com/guyanela1ere/videos/2126233274305684/
Profil de l’étape
Avant d’enfiler ma tenue de « journaliste », je préfère garder ma tenue d’ami pour mes premières pensées qui vont à Olivier, mon ami, qui est touché physiquement. Ensuite à Cécile, sa femme, et leur Ti’moon Eliot. Je vous souhaite beaucoup de courage et je vous envoie toutes mes forces.
Vite, très vite peut-être trop vite !!!
J’étais devant mon écran pour suivre l’étape comme tous les jours. Nous étions aux alentours du kilomètre 80 et les coureurs roulaient très vite.
Photo extraite (Guyane la 1ère) quelques secondes avant l’annonce de la chute d’Olivier
Lorsque les commentateurs annoncent une chute dans le peloton, une caméra était sur place. Quelle fut ma stupeur lorsque je vis mon ami à terre avec les motos devant pour le protéger du trafic qui suit le peloton.
Photo extraite (Guyane la 1ère)
Les images se figent. L’inquiétude prend place. Il bouge ouf, se redresse re-ouf. C’est un guerrier il va repartir me dis-je.
Mais pas cette fois l’image suivante me glace le sang. Mon ami est lourdement touché.
Photo extraite (Guyane la 1ère)
Le service médical, médecin chef en tête est déjà là pour l’assister. Mais le geste du médecin est sans équivoque.
Photo extraite (Guyane la 1ère)
On n’autorisera pas Olivier à repartir.
Dans la foulée, Olivier sera évacué en ambulance vers l’hôpital tout proche de Saint Laurent du Maroni.
Difficile de joindre Cécile pour avoir des nouvelles. Elle a autre chose à faire. Et c’est bien normal. J’ai donc contacté Radio Peyi, un média local, qui a bien voulu me donner quelques infos.
Pour le moment je n’ai pas plus de nouvelles. Bien sûr dès que possible je reviendrai vers vous pour je l’espère de très bonnes news.