Hello la team, 

Pas trop dur la vie sans le sport, les paris, les analyses de comptoir, les debriefs à deux balles et tout et tout ? 

Bon, confinement oblige, les compétitions majeures en foot (et pas que) ont été reportées pour des raisons calendaires dont la plus sexy de l’été, j’ai nommé : l’Euro 2020 ! 

Du coup, quelles conséquences ça peut avoir sur les nations participantes et celles qui jouent leur qualif ? 

Petit tour d’horizon des forces en présences avec les principaux qualifiés et contenders : 

 Championne du monde et vice-championne d’Europe, la France a menée sereinement sa barque malgré ses embuches contre la Turquie qui a bien malmenée les Bleus en accrochant une victoire et un nul en les talonnant à deux points seulement.

Avec la saison blanche de Pogba, les blessures à répétition de Kanté, l’inconstance de Grizou et le manque de rythme de Giroud, avouons que ça n’aurait pas été easy d’aborder cet Euro dans ces conditions. Seuls Kylian et Ben Yedder évoluent dans leur standard habituel. C’est peut-être pas si mal pour la team à DD que ce soit reporté hein… 

 Puisqu’il s’agit de l’Euro, on va parler du Portugal, dernier vainqueur, qui s’est qualifié un peu dans le dur grace à toujours un CR7 plus clutch que jamais. Deuxième meilleur buteur ex-aequo des qualifs, il les a encore maintenus en vie pour remettre le titre en jeu la prochaine édition. Avec un an de plus dans les pattes et une équipe à (re)construire, à voir si le temps sera en leur faveur en 2021. 

 Personne ne les attendait à ce niveau, doucement mais surement l’Italie est revenue des enfers dans cette campagne de qualif avec le 2eme meilleur bilan des éliminatoires. Ça donne : 10 victoires en autant de match, deuxième meilleur attaque et deuxième meilleur défense (héhé la base). Avec une nouvelle génération qui se peaufine ça peut donner quelque chose en 2021, à suivre… 

 En parlant de bilan, la Belgique pète le score en devançant l’Italie. Pour faire simple : 10 succès, meilleure attaque, meilleure défense. Une phase de qualif pépère mais c’est peut-être une aubaine parce qu’avec un Hazard blessé non-stop et pas dispo pour cet été, c’est que partie remise pour les diables rouges, toujours favoris mais jamais au rendez-vous en finale (sauf pour le seum). 

 L’Espagne double championne d’Europe en 2008 et 2012 essaie aussi de se refaire une petite santé avec une qualif empoché tranquillement, un groupe relativement aisé malgré le scandale dû au retour de Luis Enrique. Avec sa génération mixée de jeunes et d’anciens, cet Euro ressemble à un dernier test pour cette team donc les cadres sont vieillissants. 

 Il est aussi question de renouvellement avec la Mannschaft qui a dégagée une bonne partie des anciens (Muller, Hummels, Boateng et j’en passe) et intégré des nouvelles têtes comme Gnabry qui cartonne tout depuis un an en sélection et en club. A voir si la sauce va prendre en compétition dans un an et si le coach va enfin installer le nouveau mur Ter Stegen avant la compet’ de trop pour Neuer. 

 De l’autre côté de la Manche, les Three Lions ont maintenant une génération dorée, une demi-finale de coupe du monde acquise en 2018 et l’expérience qui lui manquait tant avec ses joueurs en club. Toujours donnée favorites après des qualifs sans trop forcer, est-ce que ce serait pas là le bon moment pour cette team nan ? 

 Et enfin, le retour en grâce des Pays-bas fait plaiz, un football retrouvé, des tauliers à chaque ligne et des jeunes qu’ont la dalle. Vu que la bande à Van Dijk devait initialement faire sans son leader offensif Memphis Depay, quoi de mieux que ce report pour tenter crânement sa chance l’été prochain ? 

Attention aux troubles fêtes comme la Pologne avec Lewandowski, la Croatie avec ses vétérants, la Suède ou encore l’Ukraine… 

Alors, bonne ou mauvaise chose d’avoir décalé l’Euro à l’année prochaine ?