Dernière semaine !!!
Non, non ne partez pas !!!! Rien est joué sur ce Tour.
Certes à la lecture du classement, il semble que le britannique SIMON YATES est fait un grand pas vers la victoire finale.
Cependant au lendemain de l’étape reine, « Froomy » ayant redistribué les cartes, et en faisant un focus sur le parcours il peut encore y avoir des surprises.
Oui mais où ????
Aujourd’hui, jour du Grand Steeple Chase, le peloton va passer une journée en trompe-l’œil au cœur des Dolomites. Cette étape semble assez soft mais il y aura tout de même quatre obstacles répertoriés 2ème catégorie au classement de la montagne à franchir. Les Montagnes russes du final avec pas un mètre de plat vont faire mal.
Mardi 22 : Préparer les montres !!!!
C’est au lendemain d'un jour de repos qu'est programmé ce rendez-vous décisif. Cela sera tout droit, à fond, sans difficultés particulières : pas un cadeau pour les grimpeurs. Pour top pour un certain…
Mercredi 23 : Viviani pour un coup de 4 !!!
Journée de transition qui devrait permettre à nos amis sprinteurs de manger leurs desserts. Les cinquante derniers ne seront pas bosselé de quoi peut-être favoriser un regroupement pour un emballage final à vive allure dans des rues étroites est accidentées.
De jeudi 24 à samedi 26 : la dernière ligne droite alpestre !!!
C’est maintenant ou jamais de « foutre le bordel » dans le classement. Le menu est en place. Aux coureurs de passer à table en espérant que notre français puisse enfin en gagner une belle voire même revenir sur le podium.
En entrée une arrivée au sommet
14 bornes de grimpette à 6,9% de moyenne, le tout sur une pente assez régulière qui ne dépasse jamais les 10% et avec des lacets à n'en plus finir sur la fin. C’est bon pour une échappée mais aussi pour une bagarre entre les premiers du classement général.
En plat principal, l’étape la plus difficile du tour
En 184 kilomètres, il y a quatre cols à grimper, et pas des moindres. Il y aura le fameux « colle delle Finestre » 1.700 mètres de dénivelé positif, 18,5 km à 9,2% de pente moyenne dont les huit dernières bornes sur une route non asphaltée : l'enfer sur terre.
Ensuite le final avec l'ascension du « Jafferau ». Une montée aussi rapide que brutale : 7,2 km à 9,1%, une pointe à 14%, un dernier kilomètre à 11%… Cela sera une journée forcément décisive enfin si les coureurs en ont envie !!!!
Le dessert : la dernière bataille
Cela sera l'ultime chance de changer le cours de ce Giro. Il faudra d’abord digérer 214 kilomètres mais aussi dompter trois cols, enchaînés sans répit dans le Val d'Aoste.
Encore une fois le parcours est alléchant et le final permettra de faire exploser la course surtout si on attaque dès le 1er col.
C’est sans doute ici que notre champion Thibaut Pinot peut soit renverser le Giro 2018 soit remporter une belle étape s’il a pris cher dans les étapes précédentes.